TOMBER LES PEAUX

Publié le par AnnHonym

 

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Etonnante la découverte des horizons qui s’ouvrent dans cette acceptation totale de Ce Qui Est ;

Quand plus rien n’est refusé, ni rejetté, dans cette Conscience paradoxale de ce Rien perçut sous toutes formes , en tant que Tout dans son Fond;

 

 

Sous les exprésions distordues de l’égo se déssine la perfection de toutes choses…

Cette illusoire spécificité prend son « sens relatif » d’expréssion unique et irremplacable de « Cela » dans ce grand jeu ou l’acteur laisse enfin son « rôle » se parler…

Le spectacle est toujours le spectacle, à jamais, dans le Théatre mouvant de ce Jeu dont le sens  nous échappe.

 

 

Sous la haine, le désespoir et l’ignorance ;

Sous l’ignorance , la limite et devant la limite la « question » ..enfin !

Sous l’aggréssivité, la réactivité, et dessous la peur.

Sous la peur la « juste conscience » de n’être rien : rien  d’autre qu’une légère distorsion d’un Tout insaisissable;

Sous la colère identifiée,  puissance sans amour , émerge une grande force ;

Sous l’ironie, le possible mot juste ;

Sous le rejet, la compassion ;

Sous l’impatience, l’infini ouverture du ici et maintenant ;

Sous la faiblesse, l’acceuil, et la douceur ;

Sous le besoin de reconnaissance, une immense liberté ;

Sous la crainte, le courage ;

Sous la Témérité , l’intrépidité,

Sous l’implusivité la Spontanéïté de l’acte , de la parole juste…

 

 

Tomber le masque, simplement…et laisser s’exprimer « cela »…éternel, et unique dans l’expréssion relative de son Unicité…

 

 

 

 

Tomber les peaux,

l’une après l’autre

Les « je sais »,

les « je crois »

Les « je veux »,

les « je dois »,

Les c’est « moi »

les c’est « toi »…

Tout ce qu’on a appris,

Tout ce qu’on croit connaître…

Retrouver la « Mémoire »:

l'Evidence

du Silence,

et grandir

Dans la lumière au cœur de soi

Jusqu’à la méta-morphose :

A la naissance de « cela »….

 

 

 

 

 

Publié dans mushotoku.com1

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A
cela commence effectivement par là....:-)
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G
autant commencer par abandonner ce que l'on croit posséder
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G
autant commencer par abandonner ce que l'on croit posséder
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A
On ne peut abandonner que ce que l'on a d'abord retrouvé, gmc....<br /> Sinon ne sont que phantasmagories et  beaux mots morts.
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G
MEMOIRES<br /> Abandonner la mémoire au fil de l'eau qui a cessé de couler vers un illusoire déversoir de devenir et prendre le chemin immobile vers nulle part, s'abandonner dans les bras absents de l'ardent passage vers l'outre-rien, émerger dans la tourbière, étreinte d'absinthe qui défenestre le conceptuel de sa gangue végétale, tourner le dos aux idées préconçues et aux formalismes désuets, se laisser réinventer par la Vie à chaque seconde qui passe et recrée une nouvelle galaxie aromatisée au gingembre confit ou à l'ammoniaque sucrée, n'être qu'une forme plastique se prêtant à la situation comme une main accepte le gant de la vierge de fer, être le transformiste transformé qui se fait modeler par une avalanche de situations dont aucune n'a plus de substance qu'un grain de sel égaré au milieu d'une savane pigmentée par le bleu aux reflets de cendre qu'on trouve sous les ongles incarnés. Manger à la table des vermisseaux odorants de planètes inconnues, faire la conversation aux airelles sauvages qu'élèvent les haricots nains, devenir chasseur d'hallucinations gazéifiés et incantatoires ou faire le gibier pour des potences assoiffées, être le vent, le nuage, la pluie et l'herbe qui pousse, être un vol de sauterelles au milieu de l'antarctique, souffrir de l'abondance que procure l'absence d'identité préprogrammée.
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