LE LANKA
La réalité à laquelle mènent les trois portes de la libération n’est autre que cette nature de bouddha, cette bouddhéité débordant de qualités, qui n’est ni Soi, ni Dieu, ni rien de ce qui tombe sous la coupe du moindre tétralemme ontologique ou cognitiviste. Une vacuité de la vacuité dont le Lankâ (X, 63) peut dire :
« Les pouvoirs extraordinaires, les forces, les libertés
Souveraines, les extases, les purs ornements
Et les corps spirituels les plus variés forment
La très-pure nature de bouddha. »