CHEMINS DE VIES
Chemins de vies
Toi qui ressens si fort dans la vie l’illusion
De toutes les formes et de toutes passions
N’a tu pas tout au fond une mémoire ardente:
Le brulant souvenir d’une erreur évidente ?
Toi qui va vers la paix de l’écran immobile
n’est tu pas habité d’une ancienne leçon
révélation soudaine de l’identification?
Tu t’es brulé maintes fois a ces réves ;
Tu t’es énivré de trop plaisirs et de sève,
Tu t’es battu longtemps pour trop de certitudes
Acrroché a ton histoire et a tes habitudes….
Et lors d’un Gand Passage le moment est venu
De voir vraiment cela, de prendre conscience ;
Dans le Mirroir impitoyable de tes errances
De contempler enfin, l’envers de la médaille
Le néant de ta vie, de tes espoirs de gloire
L’évidence du masque, l’illusion d’etre toi
et par dela tout ça le grand Fond calme et plat…
Et tu es aujourd’hui, habité de mémoire,
En résonnance intime avec cette quète là
Tu cherche assidument cet au-delà du « moi »
Le silence et la paix, l’éternel, l’infini…
Tu ne vois qu’illusion dans le fait de la Vie
Corrigeant ainsi, en grande vigilance,
Les abus du passé, refus d’une autre errance….
Et lors d’un autre ici, d’un autre maintenant,
D’un autre excés inverse, pour ne pas etre ça,
A force de refus, de retrait, et de vide en soi
Tu te sera coupé du Tout, en croyant etre dieu !
Mais tu verras encore le Grand Mirroir magique,
Qui te revèlera dans un eclair d’evidence
Le secret de la Vie au creux du Vide dense…
Alors tu reviendras, libre de toute crainte,
De l’illusion, des désirs et des des passions,
De l’attrait du néant, et de la divinité
Pleinement calme, sans effort et sans feinte
Danser dans le grand Tout, et sa Respiration.
Simplement sans définitions.
Sans poser de questions...
Annhonym