PERSPECTIVES
Je réalise à quel point , sur un « chemin spirituel » ( j’emplois par défaut cette expréssion qui pour moi ne veut rien dire) , chacun regarde le Tout de sa fenètre
Elle peut-être grande ou petite, une véritable meurtrière, ou une immense baie ;
Elle peut s’ouvrir au rez de chaussé, au quatrième, ou trente-sixième étage ;
Vers l’est, l’ouest, le nord ou le sud ;
Il y a aussi les toits, moins fréquentés, car moins sécures, les sommets de montagnes ouverts à tous les vents, mais aussi sur d’autres horizons .
Il y a les satéllites, la lune, les étoiles;
Peut-importe, la perspective de la vision est et sera toujours directement conditionnée par l’angle, la hauteur et la « qualité » du regard, dés lors qu’il reste identifié a un quelquonque « moi » qui observe.
Et aucune des définitions qui s’en suivent ne sera le reflet du réel ;
cependant, toutes sont justes, relativement au moment, a l’endroit, et à l’état de celui qui regarde : c’est, et cela restera sa vérité, sa réalité, jusqu’à ce qu’il change de place.
Lorsque celui-çi n’est plus, disparaissent ces perspectives, ces affirmations, qui ne sont que mots du « je » !
Alors quel est le besoin dérrière le dire ?
Là est peut-être la question utile ;
Si le flux est partage gratuit, sans attente, sans certitude, dans la conscience de cette évidence, il peut-être offert et acceuilli , avec la conscience de cette relativité, comme des cailloux blancs, les pièces d’un puzzle qui nous guide vers une compréhension toujours plus globale de Ce Qui Est…Ni plus ! Ni moins !
Quand plus rien n’est perçu comme contradiction ou comme conflit, autres mots de l’égo…
Si seulement on n’oublie pas qui voit quoi dés lors qu’il y a pas TOUT
C’est ici que l’Amour prends ton son sens.
Celui qui inclu tout, qui ne rejette pas, qui ne refuse rien, et qui découvre partout milliers de diamants…
C’est Lui qui transforme toute contradiction en unité du paradoxe .