UN VASTE ESPACE QUI GOUTTE...

Publié le par Annhonym




le soleil du matin dans la fumée qui envahit les sous bois..


Reliés et fondus dans cette part éternelle , c’est le Silence, l’espace infini et immobile.
Un espace ouvert qui s'installe dans le coeur et jusqu'au fond du ventre, jusque dans les os et dans chaque cellule.
Et c'est Lui qui accueille, vibre, goutte et expérimente le monde à travers nous.

Il ne s’agit pas du retour chez soi dans un « état d’in-conscience », ni de l’immobilité de

l’Unité primordiale.
Ni d'une marche arrière, d'un évanouissement de la conscience dans le ventre de sa Mére.

Simplement de ce mariage, au coeur de soi, du Fond et de la Forme.
De l'Union au cœur même de notre Etre.
Plus de séparation. La faille est comblée; Plus de manque;


L’éternel expérimente le temporel.
L’espace de  Silence entre nos deux oreilles, et l’infini ouvert du Coeur accueille dans un émerveillement tranquille les bruissements de la vie, sa chanson, sa danse et ses saveurs...

Il n'y a plus que la beauté du monde,  la perfection de toute chose dans une extase paisible;
Et la PAIX, et l'Amour...

 

 

 

 

 

 

Et ses rayons dans les yeux de ma petite fille..




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A
André tu dis: " Mais c’est là qu’il faut être lucide et voir à ce qu’il ne se greffe pas au temporel, l’identification et tout son cortège de souffrances, de peurs."<br /> Le mental est un outil qu'il ne s'agit pas de balancer bétement aux ordures,mais dont il faut Voir l'usage et la fonction.Dans cet usage là, si tu remarques bien, il fonctionne dans une distanciation de façon tres neutre et impersonnelle qui lui permet d'appréhender la situation ou le probléme et de voir les solutions possibles.<br /> La réalisation, ce n'est ni remonter a l'age des cavernes, ni devenir autiste.Chaque chose a sa juste place, et sa juste fonction;<br /> Mias le probléme émerge lorsque la rencontre soudaine  d'une situation innatendue, ou  une interaction relationnelle imprévue et "perturbatrice" appuit sur certains de nos conditionnement inconscients. L'ego resurgit soudain , le mental  sort de ce rôle et glisse a nouveau dans l'ornière habituelle et recommence a tricoter une idée de "légitimité" à laquelle il s'identifie corps et ame dans une inconscience totale .<br /> Et nous voilà retombé dans tout ce cycle de désir, de peur, de besoins, d'exigeances et de réactions qui interfèrent soudain avec ce qui a d'autres moments parait si clair et Evident....<br /> Bien à toi, André<br />  <br />  
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A
Salut Nadia,<br /> Tu dis’’Oui cette résonnance de l'intérieur avec l'extérieur devient en fait une Evidence sans mots. Une direction se prend spontanément , un acte se pose dés lors que l'ego , ses stratagémes et ses tergiversations étant Vu en face, ils n'ont plus ce pouvoir d'introduire la confusion et le doute.’’<br /> Oui, je vois qu’il en est ainsi.<br /> La lucidité fait que l’on se rend compte d’une pensée dès qu’elle se produit et que l’on peut ainsi rester libre le l’identification avec elle et aussi de l’entraînement où elle peut conduire.  <br /> Les événements de la vie nous remuent parfois profondément et réveillent quelque chose d’enfoui en nous avec toute la charge émotive qui lui est associée.  Je dirais que la liberté doit être conquise en rapport à ce qui a été réveillé. Mais il me semble bien qu’il faille d’abord vivre  à nouveau ce lien cause d’identification et de souffrance. Car il faut bien que la nature  de ce lien avec le temporel, soit éclairée et vue pour ce qu’elle est. Alors seulement, il y a possibilité de libération. La conscience personnelle (du moi) s’évanouit progressivement à mesure que ces liens inconscients avec le temps sont ramenés à la surface de la conscience et peuvent être dissous.  La cohabitation de la conscience et des résidus du moi, est aussi la mort annoncée pour ce dernier.<br /> Chaque instant de la vie consciente m’apparaît aussi comme un acte de création. En effet,  il se présente à chaque instant de la vie, un éventail de possibilités.  Nos derniers  échanges  à ce sujet, ont été enrichissants.  Je vois bien que l’action provient d’une spontanéité intérieure et non pas d’une planification en vue d’un but.  Mais cette résonance entre l’intérieur et l’extérieur qui privilégie un chemin plutôt qu’un autre et que tu as amenée, ça me semble juste. Ou bien comme Nicole le disait, qu’a chaque situation extérieure correspond un état intérieur qui lui répond.  Tu auras compris aussi le sens que je donne au mot ‘chemin’ et qui ne fait pas allusion à une planification égotique ni à aucune acquisition éventuelle.  Il ne fait pas allusion non plus au coté matériel mais plutôt à l’intériorité.  <br /> Il y aussi un aspect du temporel dont nous n’avons pas traité et qui lui nécessite de la planification. C’est lorsque que la situation réelle débouche sur l’abstraction. Habituellement ces situations concernent l’aspect pratique de la vie.  Par exemple, il y a une machine qui est défectueuse et la pensée enchaîne situations imaginaires à la suite des autres, avec les prévisions de comportement de la machine avec telle ou telle défectuosité.  C’est une utilisation mécanique de la pensée et  la conscience survole cette activité. Cela s’applique aussi  avec ma situation actuelle, je dois me trouver un emploi et je dois vivre avec des moyens réduits qui impliquent aussi que suis le soutien financier d’autres personnes.  Il faut là aussi faire appel à la pensée, la projection, l’organisation temporelle avec une grande part d’abstraction.  C’est correct,  c’est là aussi une utilisation de la pensée adéquate.  Mais c’est là qu’il faut être lucide et voir à ce qu’il ne se greffe pas au temporel, l’identification et tout son cortège de souffrances, de peurs.  Si cela arrive comme cela a été le cas ici, il faut que la lucidité éclaire tout ça et que l’attention en soit libérée.  <br /> Amicalement, André
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A
Bonjour André;<br /> Oui cette résonnance de l'intérieur avec l'extérieur devient en fait une Evidence sans mots. Une direction se prend spontanément , un acte se pose dés lors que l'ego , ses stratagémes et ses tergiversations étant Vu en face, ils n'ont plus ce pouvoir d'introduire la confusion et le doute.<br /> C'est vrai cela va chercher trés loin...<br /> Oui Nicole, c'est ça:la vraie Liberté c'est quand il n'y a plus de choix. Cela peut paraitre difficile à comprendre, mais effectivement la notion de liberté ou de choix n'existe que par rapport à celle de limite, et de multiplicité.Que dans la situation ou un  moi revendique sa légitimité d'expréssion, ses désirs ou ses besoins personnels.C'est bien pour cela qu'on peut dire qu'il y a à chaque instant les proposition de la Vie et un état intérieur qui y répond.<br /> La Libération c'est être sorti de cet espace intérieur dans lequels divers aspects de Ce qui Est s'opposent ; C'est delà que naissent des concepts qui n'existent que par rapport à leur contraire.On ne peut parler de Justesse quant au choix de l'ego, car cette justesse là est relative à la persistance de l'identification à l'idée d'un moi séparé,à son sentiment de vérité et à la légitimité qu'il accorde à ses valeurs et a ses besoins personnels.<br /> Pourtant être fidèle a soi même lorsqu'on est encore sur ce plan identifié, c'est ce qui est "juste" relativement à ce plan là, dans le sens ou cela entraine l'être sinon vers son Essence même, au moins vers sa nature et sa forme essentielle. Et ce n'est que dans ce sens et sur ce plan que l'on peut parler de chemin, de choix et de liberté.<br /> Lorsque le moi est absent, c'est la Présence et l'Ouverture à ce qui est là dans l'instant de la situation et de la relation au monde ou à l'autre, au besoin réel et profond qui dicte la réponse.<br /> Et paradoxalement il ne s'agit pas d'un laisser aller passif ni d'un retrait de la Vie.<br /> Comme le dit Innocente:""Il y a si peu entre l'évanouissance de la conscience dans l'indifférencié,et l'union avec l'infini ouvert du silence.Mais lorsque l'on expérimente la deuxième, la confusion entre les deux disparait."<br /> Non il ne s'agit pas d'évanouissance dans l'indifférencié et le non -manifesté. Cette véritable évanouissance n'est de toute façon réelle que dans l'état de shamadi permanent, et je ne crois pas que qui que cesoi ici vive cela( même si certains d'entre nous le connaisse...)<br /> Dans L'Union avec l'Infini Ouvert du Silence, rien n'est exclu, tout est Un.Plus de conflit, de rejet:Le monde danse au coeur de Regard, dans le creux de l'Amour et valse à la pointe du Discernement.<br /> merci à vous...<br />
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L
Il y a si peu entre l'évanouissance de la conscience dans l'indifférencié,<br /> et l'union avec l'infini ouvert du silence.<br /> Mais lorsque l'on expérimente la deuxième, la confusion entre les deux disparait.
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N
Le silence est la substance de la Conscience cosmique ....<br /> <br /> Oui, il n'y a pas de chemin juste ou faux ( chemin étant une vue de l'esprit ).<br /> Oui, " il y a à chaque instant des propositions de la vie et un état intérieur qui lui répond."<br /> Contrairement à ce que nous pensons, choisir n'est pas un acte de liberté. La vraie liberté, c'est quand il n'y a plus de choix possible.<br /> <br /> Amitiés à vous deux.<br /> Nicole.
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